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L'ASSOCIATION DE FILS EN AIGUES
ET SES PARTENAIRES

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LE PROJET ASSOCIATIF VALIDE LE 28 FEVRIER 2023

BIENVENUE ET MERCI AUX ADHERENTS ET COTISANTS

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Résumé : les differents engagements de l'association pour sa recycLERIE

​A venir..

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TEXTE INTEGRAL

« Jadis, ils avaient eu au moins la frénésie d’avoir. Cette exigence, souvent, leur avait tenu lieu d’existence. Ils s’étaient sentis tendus en avant, impatients, dévorés de désirs. Et puis ? Qu’avaient-ils fait ? Que s’était-il passé ? Quelque chose qui ressemblait à une tragédie tranquille, très douce s’installait au cœur de leur vie ralentie. (…) Il ne restait rien. Ils étaient à bout de course, au terme de cette trajectoire ambigüe qui avait été leur vie pendant six ans, au terme de cette quête indécise qui ne les avait menés nulle part, qui ne leur avait rien appris. »

Georges Pérec Les choses, 1965

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A ce jour, une centaine de kilos d’objets donnés, vérifiés, triés et/ou revalorisés pour la revente et des dons pour l’équipement de la boutique. Beaucoup d’encouragements et de soutien arrivent à l’énoncé du projet qu’on estime « tomber sous le sens », « vraiment bien », « solidaire ». Une campagne d’adhésion commencera bientôt. Des aides multiples, de Rennes, de Sainte Pazanne, de Nantes, de Rezé, du Pellerin, de Vue, de Téloché, de Coulaines, de Nantes, de Saint Leu La Forêt et d’ailleurs, ont permis de lancer la recyclerie, que ce soit pour sa structuration, son équipement ou la constitution de son stock de marchandises. Des habitants et des commerçants de Bouguenais et Saint Herblain participent à la mise en place de ce commerce de réemploi de proximité, aussi en écho à des chaines de solidarité gratuites en ligne entre habitants, à la différence près qui est que l’achat d’un bien donné stoppe la surenchère possible du contredon, stoppe la relation de dette et atténue le sentiment d’infériorité potentielle du receveur de cadeaux. L’achat et/ou la location à bas prix permet de faire une expérience d’appropriation ou de réutilisation d’un bien, et ce, au P’tit vestiaire, comme à la ressourcerie Le petit lieu, au nord de Nantes, pour le bien commun par le jeu de l’offrir, de l’entraide et du faire ensemble et ce, dans une chaine d’anti-gaspillage parmi d’autres.

 

Les initiateurs de l’association :

des postures éco-citoyennes plurielles

 

58 ans après la sortie de l’ouvrage de Pérec, s’amorce en février 2022 et se crée en juillet 2022, à l’initiative de deux habitantes du Pellerin et de Rezé, une association nommée De fils en aigues qui a pour vocation de devenir un acteur de l’économie sociale (familiale), solidaire et circulaire. L’association, située dans la seconde couronne de l’agglomération nantaise, dans sa partie Sud-Ouest, sera au service des habitants de la commune de La Montagne et villes environnantes : Brains, Saint Jean de Boiseau, Bouguenais, Saint Léger les vignes, Bouaye, Saint Mars de Coutais, Le Pellerin, Saint Aignan de Grandlieu et Basse Indre. Ces habitantes sont rejointes très vite par deux personnes bénévoles dans l’économie circulaire, à la retraite, ayant un passé professionnel dans le commerce couplé à des expériences d’engagement dans l’éducation populaire jeunesses et sports et l’anti-gaspillage. Le président et la secrétaire du bureau ont déjà eu des responsabilités au sein d’associations et ont travaillé dans le commerce, dans l’industrie pour l’un, dans un service public pour l’autre. Pour les deux initiatrices du projet, dont l’une est la trésorière du bureau et l’autre la porteuse du projet, faire vivre cette association correspond à un engagement en actes dans l’écologie : elles trouvent là l’occasion de se mobiliser dans un projet collectif auquel elles adhèrent déjà en étant clientes sur le marché de l’occasion. La fondatrice et porteuse de projet, formée au développement social local, trouve là l’opportunité d’œuvrer pour l’amélioration de la qualité de vie des habitants dans une commune qu’elle connait depuis une vingtaine d’années. Pour la trésorière, et pour tous, il s’agit aussi de se maintenir dans l’attention à l’autre et la création d’un espace d’accueil pour les enfants.

Tous ont un passé d’accompagnateurs et sont des professionnels du secteur des services, chacun avec une spécialité et une particularité qu’ils souhaitent faire fructifier dans un projet associatif qui serait en outre vecteur d’emploi local. Il serait au minimum un débouché pour la porteuse de projet, en situation de précarité, formée au métier de valoriste aux Ecossolies, et faisant du bénévolat dans des ressourceries, structures qui se chargent, en plus du réemploi, de l’éducation à l’environnement.

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L’association Loi de 1901 et son objet

 

Le projet consiste à favoriser la préservation des ressources naturelles, la baisse de pollutions (numériques, liées aux mobilités, aux ventes par correspondance…) et l’allongement de la durée de vie en favorisant le réemploi de matières textiles (TLC), plastiques (jouets, jeux, accessoires de loisirs et sport), papier et bois (jeux, livres) sur un territoire proche de La Montagne.

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L’intention, présente, dans le statut, est que ce réemploi soit élaboré professionnellement, en proposant un service de proximité aux ménages et en intégrant la chaîne de la gestion des déchets. L’activité économique, liée aux ventes et également aux locations, n’aurait que pour but de financer au moins un emploi local, et de couvrir les frais de fonctionnement de l’association et de la boutique : l’association est en effet à but non lucratif. Les ventes et/ou locations ne servent qu’à assurer l’équilibre financier du budget annuel.

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La spécialisation de l’association est le petit équipement pour les enfants et les adolescents ; ils ont en effet des besoins différents au cours de leur croissance. Les vêtements, accessoires et jeux non utilisés sont souvent encore en bon état après usage ; ceux-ci deviennent vite encombrants pour les familles. Cet équipement à réactualiser par âge et cycle de développement constitue un coût pour les ménages. Il constitue aussi une masse de déchets potentiels importants sur un territoire en l’absence de structure permettant le réemploi. Aussi, après une étude de son environnement économique, l’association a souhaité dans un premier temps, servir les habitants, jeunes et moins jeunes, en s’inscrivant en partenariat et en réseau avec les acteurs des commerces de la première partie de la chaîne de réemploi, à savoir les espaces de revente, qui existent à proximité. Puis elle s’est centrée sur les publics jeunes. Plusieurs objectifs croisés ont donc initié ce projet entrepreneurial. Mais toujours priment les apports volontaires en vue du développement social local, par l’animation populaire.

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Une réponse parmi d’autres aux besoins des

jeunes familles de l’agglomération nantaise

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A son ouverture au printemps 2023, la boutique « Le petit vestiaire » » de l’association « De fils en aigues » mettra en œuvre une recyclerie à destination des familles et des professionnels de l’enfance du territoire. L’idée est de pluraliser et enrichir l’offre locale en permettant aux ménages de trouver des exutoires autres que la déchetterie, les recycleries généralistes supra-locales et de remplir des sacs de tri pour le Relais, le recyclage. Il s’agit aussi d’accéder à des biens d’occasion en désencombrant les logements d’objets jugés inutiles et/ou obsolètes.

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Une habitante énonçait que les ressourceries étaient « trop loin du bourg » pour faire la démarche de donner du petit équipement. La cible des collectes se fait sur les produits liés aux modes de vie des enfants, qu’ils soient usuels ou de première nécessité (vêtements), ou inusuels (articles de loisirs et de plaisir), afin de permettre aux parents de pourvoir à des besoins primaires et secondaires ; l’accès aux loisirs, au sport peut revêtir aussi un coût financier prohibitif. Pour les professionnelles de la petite enfance (assistantes maternelles ou familiales…) aux revenus peu élevés, s’équiper de supports éducatifs peut aussi être onéreux.

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Les achats d’occasion étant éco-responsables, l’idée est de permettre l’accès à un espace de consommation raisonnée, éco-responsable et éthique, à un espace porteur de valeur(s). En relayant une demande d’habitants et un besoin d’accéder à un espace d’équipement textile et de loisirs pour les enfants et adolescents, l’association s’inscrit dans une démarche de développement social urbain à portée environnementale : deux grandes masses de production (textile, jouets), longtemps délocalisées à l’autre bout de la planète et parfois achetées dans des centrales de vente en ligne à l’autre bout d’un territoire, en utilisant les NTIC elles-mêmes dégradantes, trouvent localement repreneurs.

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Contexte et opportunité

 

A l’heure où beaucoup de recycleries et ressourceries rencontrent des difficultés gestionnaires et financières liés aux problèmes fonciers métropolitains, à l’heure de l’atomisation du salariat et de l’investissement de l’espace privé avec le télétravail, notre vision est de fédérer des acteurs économiques pour créer de l’emploi utile collectivement, avec un projet qui a du sens et qui a pour objectif de  « faire lien »  dans un espace marchand. Ce projet porte en son sein à plusieurs niveaux, l’affiliation et la ré affiliation de certains habitants au niveau local et la création d’une chaîne de solidarité entre consommateurs.

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La vocation première de l’association « De fils en aigues », à travers son espace d’échanges, « Le petit vestiaire » est la dynamisation sociale du territoire, le développement social urbain au cœur d’un centre commercial qui maintient une offre de vente de proximité en alimentaire principalement et en services (restauration, auto-école, agence immobilière, café, boissons). Avec la crise sanitaire beaucoup de vente par correspondance se sont développées, de même que les achats en ligne où les citoyens, clients ne se croisent pas.

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L’idée est de favoriser la remise en relations sociales directes, en face à face, grâce à un espace marchand de proximité de vente directe d’articles d’occasion pour tous. Cet espace marchand a aussi pour vocation d’incarner, de rendre visible et palpable des initiatives citoyennes basées sur la solidarité collective : d’une chaîne de dons naît un espace de consommation raisonnée à but non lucratif.

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Le p’tit vestiaire : un espace d’économie familiale

 

L’occasion pour tous et pas seulement pour les publics vulnérables constitue un des fondements du projet. Cet espace de vente est en effet ouvert à tous, il permet en effet de répondre à des situations diverses : recherche d’achats à bas prix, goût de la chine et du lèche-vitrines, plaisir de consommer raisonnable, inscription dans une chaîne de solidarité, d’entraide mutuelle, plaisir de sortir de chez soi, possibilité de s’équiper professionnellement ou simplement faire un cadeau éco-responsable à son petit-enfant.

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Les utilisateurs donneraient des biens ou du temps pour faire vivre et animer un espace au cœur de la ville, cet espace devenant alors le lieu de mobilisations inter-habitants². Jusqu’à ce que peut-être le bourg et le canton change démographiquement de configuration et que les besoins d’équipement des familles se réorientent pour un détournement d’autres types de biens, des bennes de la déchetterie de La Montagne et de Saint Jean de Boiseau. La recyclerie collecterait alors pourquoi pas des biens d’équipements de type domotique par exemple, ou paramédicaux et de bien-être, destinés à des publics plus âgés.

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La recyclerie est spécialisée par limitation de son espace de vente lié aux coûts du foncier et de l’immobilier. Elle ne peut être généraliste comme « Le réservoir » à sainte Pazanne et au Pellerin, ou comme « Stations-services » » ou la « Ressourcerie de l’île » à Rezé, ou « Emmaüs » à Bouguenais. Elle est créée dans le même esprit de spécialisation que « Le petit lieu » au Nord de Nantes, même si sa petite surface de 70 mètres carré (espace de stockage et de vente compris) ne lui permet pas d’être un tiers lieu, une recyclerie-café par exemple.

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Si la fonction première est de vendre pour sa viabilité financière, le développement de la recyclerie priorisera le développement des solidarités entre résidents et gens du coin. L’accès à des espaces marchands à proximité dynamise une ville, un canton, et permet aussi d’occuper avec plaisir des temps de loisirs. Faire des achats plaisir, chiner ou s’inscrire dans une chaîne de solidarités scandent la vie de tous citoyens solidaires et fait partie de sa vie culturelle.

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Donner est une pratique culturelle de même qu’un achat peut être éthique et éco-responsable : c’est une des raisons d’être des recycleries.  C’est aussi le souhait d’installer un lieu d’échanges variés, un espace de liens entre habitants en dehors des murs du domicile, un espace par exemple où des professionnelles de la petite enfance viennent s’équiper et discuter sur des supports éducatifs, où des mères et des pères s’échangent des avis sur un livre d’éveil ou un jeu plaisant qui aura déjà été utile et poursuivra son chemin vers d’autres usages.

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Un espace d’économie sociale et circulaire

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Il s’agit ainsi de gérer les biens de consommation qui deviennent des surplus, des déchets et les faire redevenir produits. Dans une optique de consommation raisonnée, il s’agit de prolonger la durée de vie des objets et proposer à la vente des biens d’équipement de première nécessité ou de loisirs à prix réduits émanant de la solidarité locale.

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L’espace de vente est pensé dans notre projet non pas comme un espace pour faire du profit personnel mais est un espace de sociabilité de convivialité ponctuelle, celui des rencontres et des échanges en magasin qui rendent la vie ordinaire humaine et belle. L’idée est d’accueillir les publics et d’aller au-delà des politesses d’usage. L’idée est ainsi d’être le relais des habitants donateurs et valoriser la solidarité et la chaîne de revalorisation des biens.

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Il s’agit de créer un espace où se croisent des gens du coin, ayant intérêt à l’achat à bas prix ou d’occasion de qualité et où se tissent des liens, où s’échangent des mots, des paroles entre clients, où chacun se rencontre et œuvre à sa façon pour faire vivre l’économie raisonnée. On parle d’économie raisonnée dans la mesure où les mobilités liées aux achats sont moindres et parce que cela permet de faire fonctionner la chaine de massification textile existante avec le collecteur « Le relais », en aidant les citoyens à l’emprunter. Des partenariats avec des associations humanitaires et familiales locales sont envisagés, pour gérer par exemple les invendus de la boutique.

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L’association « De fils en aigues » a par le biais des collectes, du travail d’orientation et de tri des objets donnés (dans la chaine de gestion des déchets et des circuits de solidarité) une visée environnementale, il s’agit de valoriser des objets déjà utilisés mais encore en bon état en privilégiant le circuit court.

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L’association permet aux décroissants de longue date ou aux nouveaux de trouver un espace où consommer sobre. Elle permet aux jeunes gens et aux moins jeunes de participer au recyclage tout en captant des réutilisables qui auraient, faute de débouchés, grossi les tonnes de matériaux destinés à l’enfouissement et à l’incinération. Elle est un acteur de la chaîne de gestion des déchets et des solidarités locales.

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L’implantation d’un circuit-court d’approvisionnement

et d’achat d’occasion entre autres

 

Il est souvent énoncé qu’une association n’a pas comme but premier une visée commerciale. Ici, pour nous, la vente de biens d’occasion est une raison pour créer une dynamique sociale locale, de solidarité entre habitants du pôle sud-ouest de Nantes métropole.

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En effet, ce territoire (La Montagne et communes attenantes) n’accueille pas de recyclerie généraliste ou spécialisée. Les consommateurs sensibilisés à la seconde main solidaire ne peuvent trouver des biens d’occasion qu’à 10 kilomètres environ, au « Réservoir » à « La Ressourcerie de l’île », à « Station Services » ou à « Emmaüs ». Parallèlement, constat est fait que peu de lieux de revente ou peu de recycleries sont spécifiquement dédiés aux enfants et adolescents dans l’agglomération nantaise. Beaucoup de friperies ou de boutiques de vêtements sont destinées aux adultes ou bien à tous publics mais peu se spécialisent pour les publics jeunes. « Le petit vestiaire » sera cet espace de vente de l’association « De fils en aigues », interface d’échanges solidaires basée sur l’économie circulaire.

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De fils en aiguilles, le profit et la jouissance d’un bien produit perdure. Vingt kilomètres de moins à faire avant d’accéder à une recyclerie, à l’heure où les charges et dépenses des ménages liées aux énergies augmentent et où l’inflation réduit le pouvoir d’achat.

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Il reste à l’association à trouver des espaces de stockage à proximité du magasin pour rendre son projet de proximité géographique des plus cohérents, en le déplaçant de Rezé à un espace plus proche de La Montagne. De fils en aigues œuvrera dans le sens de l’obtention de cette subvention foncière de la part des élus locaux ou de la mise en place d’un éco-point (comme dans la ville de Nantes) où ses fournitures pourraient être préservées afin de favoriser et permettre le « réemploi ». (pour information : en mai 2024, nous obtenons un mini local de stockage mis à disposition par la mairie de La Montagne).

 

Au final, un apport, un service, un don et/ou un achat ou une location, et ce sont des bénéfices multiples qui adviennent pour de multiples acteurs économiques sensibilisés et voulant œuvrer pour la préservation de l’environnement.

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Le petit vestiaire est un espace de mutualisation des échanges qui s’appuie sur l’économique (dans tous les sens du terme), avec une marchandisation qui n’est pas à but lucratif mais qui par le choix de la structure associative, est d’intérêt collectif : la revente et les dons (de biens, de temps, d’argent…) permettent de faire face aux frais de fonctionnement de la recyclerie : factures diverses, logique d’emploi qui se veut pérenne et qui dès que possible prévaudra sur le bénévolat occasionnel. Elle ne vise pas un profit individuel mais un équilibre budgétaire.

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Après la phase de lancement et d’expérimentation, et peut-être de réajustement, la recyclerie ouvrira ses portes à la vente ou la promotion d’objets créés par les artisans ou artistes amateurs ou professionnels locaux. Elle en fera à minima la promotion, de même qu’elle sera un incubateur d’échanges de services entre habitants et entre associations locales. Elle s’inscrira ainsi par le biais d’une activité marchande dans une logique de consommation responsable et d’animation locale. Son action correspond en cela à un projet d’économie sociale, familiale, solidaire et circulaire centrée sur la vente de biens textiles et/ou culturels pour les publics jeunes et très jeunes, qui ne trouvent que peu d’espaces de vente d’occasion qui leur sont dédiés. En fonction de ses ressources humaines, elle n’exclut pas la mise en place d’atelier d’économie sociale et familiale, un partenariat avec une association de consommateurs par exemple pour sensibiliser, aux côtés de travailleurs sociaux et/ou de militants associatifs à l’économie et accompagner les publics vulnérables. Un partenariat avec des associations locales pourra aussi être envisagé pour donner les invendus.

 

La spécialisation de la recyclerie sur cette classe d’âge de consommateurs vulnérables, dépendant économiquement amèneront à mettre en place si besoin des actions spécialisées de conseil en gestion courante, en économie sociale et familiale. En lien avec la maison de l’enfance, le Chalet, des ateliers intergénérationnels sur le pouvoir d’achat, le coût de la vie, l’équilibre budgétaire, l’écologie pourront être coanimés avec des associations familiales locales, des associations de consommateurs ou des professionnels du monde de la banque.

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L’association de fils en aigues ajustera sa « cible » de collecte et de vente en fonction de l’évolution du marché local et des besoins territoriaux dans la limite de son espace des possibles (assez réduit). Son optique de fonctionnement reste la viabilité économique et financière et non l’accroissement de son activité et de son profit. Dans un contexte d’accroissement des dépenses vouées à la mobilité et aux énergies, son implantation trouve sa cohérence et sa légitimité dans un soutien logistique et pratique à la réduction des coûts et des achats destinés à couvrir des besoins physiologiques primaires (habillement) et secondaires (loisirs, sport et culture).

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Elle est en ce sens d’utilité pour tous publics  pour des besoins pluriels et se veut ainsi pleinement dans une philosophie de l’associativité, une des pétales, partie prenante d’une fleur à quatre pétales dont elle n’est qu’un maillon au service de consommateurs éco-responsables pensant un peu aussi à la planète bleue et qui n’ont plus à aller bien loin pour équiper leurs enfants parce que d’autres ont fourni de quoi équiper les autres et ont pu avoir accès à un dépôt à proximité, à moins de dix kilomètres à la ronde.

 

« Le p’tit vestiaire » permet cette ré affiliation sociale basée sur le volontariat et les bonnes actions, plus près de chez soi, dans une recyclerie non généraliste aux dimensions humaines.

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Statuts de l’association De fils en aigues

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ADHERER A L'ASSOCIATION

LES PARTENAIRES QUI NOUS FONT CONFIANCE

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